Dans certaines cultures encore orales, l’informatique actuelle, aveugle et sourde, détruit plutôt qu’elle n’apporte.
Elle ne donne pas la possibilité aux anciens de préserver leurs cultures et leurs savoirs uniques.
A la place, elle a plutôt tendance à uniformiser la connaissance.
« Papi, google est plus fort que toi ! ».
Mais non en fait, google ne sait pas survivre quand l’eau fait défaut, il ne connait pas l’histoire de la famille ou les secrets du village.
Il devient donc urgent de préserver ce que les plus anciens sont les seuls à connaître et souhaitent encore partager.
J’y ai vu une urgence, une mission, un service social, un projet personnel et collectif, une envie de participer à cette ère numérique.
Je voulais aussi pouvoir accéder à cette mémoire de l’humanité.
M’y retrouver, m’y promener, comme dans un parc.
Suivre des yeux un écureuil, trouver des choses inattendues et me laisser guider par les partages.
Trouver des humanités que je n’aurais même pas besoin de chercher.
C’est cela le projet AllPeople dont j’ai envie, que je réalise.
C’est à la fois cette volonté de préserver ce que chacun veut partager en en faisant un service social.
Et c’est aussi pouvoir accéder à tous ces partages d’humanité, sur le temps long.