Mais alors, pourquoi ne pas l’avoir fait avant ?
D’abord au niveau technique, il n’y avait pas la facilité d’aujourd’hui.
Avec un smartphone on peut tout faire, soi-même ou étant aidé par un tiers.
Nul besoin d’une organisation intergénérationnelle structurée pour aider une personne à partager les contenus qu’il souhaite.
Ensuite, au niveau de l’appétence au numérique, la société évolue et bascule aujourd’hui.
Les parents et grands-parents d’hier ne connaissaient pas et certains restaient à distance raisonnable du changement.
Nos enfants et nos petits-enfants sont eux pratiquement tous appétents et bientôt il n’y aura plus d’autres moyens de partager.
Nous sommes à un carrefour, pour tous ceux qui arrivent à la crise de milieu de vie.
Il y en a bien la moitié qui utilisent les outils et sauront basculer vers le monde de leurs descendants.
Il est donc temps, autour de cette compréhension du numérique, de commencer à poser le problème de l’héritage immatériel.
Il reste encore le troisième blocage, mais qui de toute façon n’est pas près de disparaître.
Le tabou de la mort, qui fait que tout le monde la rejette dans ses activités et de nos vies.
Le temps long, au-delà de sa génération, qui peut encore paniquer et qui souvent n’intéresse pas les commerciaux et autres investisseurs.
Celui-là, il va rester encore un bon bout de temps !